Le 8 septembre, la team WYZ s’est élancée de la Grand Place, à Lille, pour rallier Nice en 14 étapes – soit 1 600 kilomètres de relais à vélo. Un défi emblématique de la politique RH de WYZ, centrée sur la cohésion, l’effort, le succès et bien sûr, l’esprit d’équipe.
Elle l’avoue bien volontiers, elle s’est parfois arrachée les cheveux ! Marjorie Thiphaine, assistante à la direction ventes et marketing de WYZ Group, a dû gérer de multiples allers et venues, prendre des dizaines de billets de train et d’avion, réserver une centaine de nuitées, organiser le ravitaillement et le transport des vélos pour que les équipes de WYZ puissent réussir leur deuxième challenge, sur un programme sportif de trois ans, mis au point par Pierre Guirard, le PDG du groupe. L’an dernier, les équipes ont rallié Quiberon à Belle-île-en-mer, à la nage et en relais. Cette année, c’est donc à vélo qu’elles relèvent un nouveau défi sportif.
Entrée chez WYZ en septembre 2018, Marjorie Thiphaine savait que l’organisation du Bike Challenge serait l’une de ses missions. « Le plus difficile a été de mettre en place la logistique pour chaque relais de cinq personnes, dit-elle. Certains membres de l’équipe ont participé à une matinée un jour, un après-midi un autre jour, etc. ». Ce qui implique une attention et une discipline de tous les instants, résumées dans un tableau d’une quarantaine de colonnes qui lui a servi de guide. Autant dire que pendant plusieurs mois, la jeune femme a consacré une bonne partie de son énergie au Bike Challenge. Mais le résultat a été à la hauteur des efforts : près de mille litres d’eau et 1260 barres de céréales avaient été prévus, 100 chambres d’hôtel réservées, une centaine de maillots et cuissards mis à disposition de l’équipe. De même, trois voitures ont géré les allers-retours, des camions loués ont transporté les vélos, les pique-niques ont été pensés au plus près. Rien n’avait été laissé au hasard. En outre, le défi WYZ a été encadré par deux médecins pour s’assurer de la santé et de la sécurité des participants, un coach pour les entraînements et un manager pour les organiser. Sans oublier un parrain prestigieux, le triple champion olympique et décuple champion du monde de cyclisme sur piste, Florian Rousseau.
Après un entraînement rigoureux, les équipes étaient prêtes. Car si certains collaborateurs de WYZ étaient fans de vélo, d’autres ont découvert la discipline. « J’aime le sport, mais je ne pratiquais le vélo qu’en tourisme, déclare Soline Vuatrin, contrôleur financier chez WYZ. Et j’avais du mal à me motiver. Le Challenge est un vrai cadeau, cela nous permet de nous entraîner ensemble, puisqu’un programme a été conçu pour cela, et nous avons un objectif, ce qui est là aussi très motivant ».
Bryan Dhuiege, au service IT depuis deux ans et demi, a non seulement déjà participé, comme Soline Vuatrin, au Swim Challenge l’an dernier, mais en plus, c’est un vrai sportif. Plus foot et tennis, d’ailleurs, que vélo… « J’ai un moral d’acier, dit-il, je me dis ‘il faut que j’y arrive et je vais y arriver’». Il a tout de suite adhéré au programme sportif sur trois ans concocté par Pierre Guirard. « Le sport implique de belles valeurs, à appliquer en entreprise », poursuit-il, pour conclure qu’il a bien l’intention, après le Bike Challenge, de relever le défi l’an prochain !
Pour un sportif aguerri ou occasionnel, l’improvisation n’a de toute façon pas sa place lorsqu’il s’agit d’avaler 1 600 kilomètres au total, sur 14 étapes, avec 20 000 mètres de dénivelé positif, puisque le Bike Challenge, comme souvent le Tour de France, est passé par le Mont Ventoux. Entre midi et deux, les 25 participants, soit 50 % des effectifs de l’entreprise (contre 40% l’an dernier pour le Swim Challenge), ont pédalé tous les jeudis dans la forêt de Compiègne, près du siège de la société. De même, le samedi matin, tous se rejoignaient pour s’entraîner de nouveau. « Et certains ont même intensifié leurs efforts avant l’été et fait du vélo pendant leurs vacances, en août », précise Marjorie Thiphaine.
Créer les conditions du succès
C’est d’ailleurs le cas de Pierre Guirard. Non seulement il a participé au Bike Challenge avec Eric Duplanil, son complice à la tête de WYZ, mais en plus, les deux dirigeants ont pris soin de repérer les étapes. « Nous avons la responsabilité de l’entreprise et du bien-être des collaborateurs et il fallait veiller à ce que les conditions de sécurité, de bonne santé et de réussite soient réunies », dit-il. Et il s’est aperçu, en passant par Comps-sur-Artuby, près des gorges du Verdon, que les chemins de traverse par lesquels le Challenge comptait passer sont en zone militaire et en conséquence impossibles d’accès… « Nous avons dû contourner l’obstacle, ce qui a sans doute rajouté plusieurs dizaines de kilomètres à l’étape », souffle-t-il.
Il n’avait cependant aucun doute que les cyclistes de WYZ allaient relever le défi. « Certains, au début, ont été surpris par la difficulté. Plus que la natation, le vélo, surtout pour des étapes de plus de 100 kilomètres, est très exigeant physiquement. Les collaborateurs ont le droit de se tromper, mais le principal, c’est qu’ils s’accrochent », ajoute-t-il. C’est le cas de Renaud Terry, en charge des grands comptes pour WYZ. Il a même dû arrêter provisoirement les entraînements, tellement c’était dur pour lui. Mais il s’est accroché et le voilà maintenant inscrit à trois étapes. « La douleur fédère, dit-il, et c’est une fierté de porter le ‘maillot de l’entreprise’ de cette façon ». C’est bien cela l’objectif du sport comme outil RH dans l’entreprise. Au-delà d’une confiance en soi et d’un engagement renouvelés, de telles prouesses sportives en équipe permettent de renforcer la cohésion en favorisant le dialogue – membres de divers services, dirigeants et collaborateurs pédalant côte à côte. En outre, après les étapes en relais, tous les champions de la route se sont retrouvés pour donner, ensemble, un dernier coup de pédale et arriver sur la Promenade des Anglais à Nice. Ils y ont été accueillis par d’autres salariés de WYZ, mais aussi par des partenaires et des clients de WYZ, dont certains avait d’ailleurs pédalé de concert sur certaines étapes. Un symbole de plus de la grande communauté que WYZ sait construire au sein de l’entreprise comme autour d’elle.
Pierre Guirard observe les résultats de cette approche au quotidien dans l’entreprise : les collaborateurs sont d’une solidarité à toute épreuve et montrent un engagement fort. Et la société bénéficie d’un bon taux de rétention des talents. « Tout cela explique en grande partie notre manière positive de gérer notre croissance », conclut le PDG de WYZ Group.